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Mesurer la qualité de vie est une entreprise complexe. Polysémique par définition, cette notion est liée non seulement à des déterminants objectifs, mais aussi à des préférences subjectives et individuelles. Lorsqu’on veut s’employer à mesurer la qualité de vie sur un territoire, on ne peut donc pas se contenter de l’évaluer à partir d’une sélection arbitraire d’indicateurs statistiques, il faut aussi se pencher sur les appréciations personnelles de ses habitant·e·s. Ces derniers sont les premiers concernés et les plus à même d’exprimer ce qui fait la qualité de vie ou l’entrave.
Les premiers habitants du pays de Brest ne reconnaitraient pas leur territoire ! Il y a quelques millions d’années, les Monts d’Arrée et la Montagne noire culminaient à l’altitude actuelle des Alpes, la rade était une vaste steppe inhospitalière… Que de changements imposés au fil du temps, par des forces qui nous dépassent – les mouvements tectoniques, le vent, l’eau –, et auxquelles nous nous sommes longtemps adaptés. Jusqu’à ce que l’être humain n’inverse la relation, et façonne l’essentiel de ce que nous voyons aujourd’hui.
Le parc locatif privé et ses niveaux de loyers en 2021
En 2021, dans le parc privé de Brest métropole, le loyer médian des appartements est de 445 € par mois (soit 8,8 €/m²) et celui des maisons de 780 € (soit 8,1 €/m²). Le marché brestois se caractérise toujours par une forte demande face à une pénurie de biens. Cette tension croissante s’observe notamment par un délai de vacance entre deux locataires en très forte baisse : 48 % des logements sont reloués en moins de 8 jours en 2021 contre 34 % en 2017.