Autres

Pour l’année 2024, l’Adeupa inaugure un nouveau modèle de rapport d’activité. Son format ramassé fait écho au programme partenarial cadre triennal. Il se veut synthétique, mettant en perspective quelques chiffres clés de l’année et favorisant une lecture en diagonale. Vous y retrouverez le rapport moral du Président, les bilans financier, social, environnemental, l’activité en un coup d’œil ainsi qu’un zoom sur la célébration des 50 ans de l’agence qui a marqué l’année 2024.

L'Adeupa vous présente un nouveau support Trait d'union, sa revue annuelle qui résume toutes les réalisations relatives à son programme de travail 2024. Chaque production est synthétisée pour en extraire les enseignements principaux, faisant de ce document un complément essentiel au rapport d'activité. Bonne lecture !

L'Adeupa recrute un·e chargé·e d'études expert·e en mobilités :

CDI à temps complet 
Poste à pourvoir dès que possible

Candidature à adresser avant le : 25 juin 2025
Entretien à prévoir le jeudi 3 juillet

Lieu de travail : 18 rue Jean Jaurès, Brest
Déplacements fréquents dans l’Ouest breton, périmètre d’intervention de l’agence

Amorcé en début d’année 2024, un ralentissement économique se confirme au second semestre dans le territoire de Lannion-Trégor Communauté. Toutefois, certains indicateurs continuent à être orientés positivement : le chômage reste bas, les autorisations de logements progressent et le nombre de demandeurs d’emploi diminue légèrement. Cette situation contrastée laisse craindre un durcissement conjoncturel en 2025.

En cette fin d’année 2024, plusieurs indicateurs se dégradent sur le territoire. Ainsi, l’emploi salarié privé, les autorisations de logements et les embauches marquent un recul, alors que le rythme des défaillances d’entreprises s’accélère. Malgré tout, l’agglomération montre des signes de résistance comme la baisse du chômage et le rebond de l’immobilier d’entreprise. L’année 2025 confirmera-t-elle l’entrée dans une phase de ralentissement économique ?

Fin 2024, l’économie du pays de Morlaix reste stable mais fragile. Les effectifs salariés privés se situe à un niveau quasi inchangé et le chômage atteint un niveau historiquement bas à 6,2 %. Au port de Roscoff, le trafic passagers se maintient, mais le fret diminue. L’immobilier d’entreprise, malgré un recul de 17 % des surfaces autorisées au second semestre, atteint un record annuel grâce à des projets industriels et publics. La fréquentation touristique reste stable avec 6,245 M de nuitées.

Après plusieurs semestres caractérisés par une situation économique très dynamique, le pays de Brest amorce fin 2024 une phase de stabilisation. Si l’emploi salarié privé et le taux de chômage restent bien orientés, d’autres indicateurs dénotent un essoufflement progressif. Le territoire conserve une certaine résilience, mais s’est engagé dans l’année 2025 avec prudence.

Les pôles d’échanges multimodaux (PEM) sont un outil essentiel afin de connecter les différents modes de transport d’un territoire et faciliter ainsi les mobilités. Dans le cadre du projet « Mon réseau grandit », 7 PEM vont être créés sur Brest métropole et 2 restructurés.

Les pôles d’échanges multimodaux (PEM) améliorent la mobilité en facilitant l’intermodalité et en encourageant l’usage de transports durables. Le projet Mon réseau grandit inclut la mise en œuvre de nouveaux PEM et l’optimisation de ceux déjà opérationnels au sein de la métropole brestoise, qui peuvent également constituer de véritables lieux de vie. Ce nouvel observatoire, mené en partenariat avec l’Institut de Géoarchitecture de l’Université de Bretagne occidentale, analyse leur rôle et les attentes des usagers à partir d’observations de terrain et d’une enquête auprès des usagers.

Dimension incontournable de nos modes de vie, érigée en valeur universelle, la mobilité constitue un élément déterminant de l’intégration sociale. Mais, lorsque la machine se grippe, c’est toute la vie qui est affectée. Hausse des prix du carburant, panne de véhicule, handicap, perte d’autonomie, etc. sont autant de facteurs de vulnérabilité. Cela touche notamment les ménages modestes et dépendants de l’usage de l’automobile, ceux contraint de parcourir de longues distances pour leurs activités. Dans l’Ouest breton, près d’un ménage sur cinq est concerné par ces difficultés.