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Le troisième et dernier Atelier du SCoT de cette saison 2013 s’est déroulé le 24 septembre à Loperhet. Réunissant une cinquantaine de participants, dont beaucoup venus en voisins, de communes de la CCPLD, il a été l’occasion d’évoquer la question des Orientations d’aménagement et de programmation (OAP) dans les PLU communaux. Celles-ci sont un outil à disposition des communes pour maîtriser le devenir de secteurs à enjeux : renouvellement urbain, secteurs à urbaniser.Éric Lemerre, directeur d’études et référent SCoT de l’ADEUPa, a ouvert l’Atelier en revenant sur le contenu du Cahier du SCoT n°6 : l’OAP, sa définition, comment la réaliser, dans quel but… Il a souligné l’intérêt que représente cet outil pour la collectivité, notamment de lui permettre d’orienter le devenir d’un secteur et de maîtriser l’urbanisation quand elle ne maîtrise pas le foncier.François Collec, maire de Loperhet, a ensuite présenté une OAP figurant dans le PLU communal depuis 2008… et toujours en réflexion afin d’en améliorer le contenu. Le secteur de cette OAP couvre 14 hectares et pourrait accueillir environ 230 logements au terme de la concrétisation du projet urbain envisagé. La municipalité a reconnu que la réflexion à mener en amont de la réalisation d’OAP s’avérait conséquente. Elle implique de se pencher sur de nombreux aspects, tous fondamentaux : prise en compte des propriétés foncières, des logiques de déplacement, des types de logements, des coulées vertes, des eaux pluviales… mais permettait de prendre la mesure du projet urbain et d’anticiper son intégration dans le tissu urbain constitué. La rédaction de l’OAP à proprement parler ne relève dès lors que d’une simple formalisation de toute cette réflexion, formalisation rapide, et éventuellement rectifiable par simple modification du PLU. Un premier lotissement en cours d’instruction, sur environ un quart de la surface du secteur couvert par l’OAP, démontre que les objectifs détaillés par la commune dans l’OAP sont loin d’être utopiques et conduisent à la construction d’un projet conforme aux attentes de la commune, sur des terrains majoritairement privés…Il ressort des échanges avec les participants que la mise en place d’OAP ne répond pas seulement à la prescription du SCoT sur les zones à urbaniser à court terme. Elle représente surtout un moyen de réfléchir à un projet urbain et de définir un cadre à l’urbanisation à venir, même si la commune a la propriété foncière du secteur en question. L’intérêt de l’OAP réside également dans le raisonnement global de conception urbaine qu’elle implique, même si la concrétisation du projet peut ensuite se faire en plusieurs phases.Les diaporamas présentés sont disponibles au téléchargement ci-dessous.