Écrit

L’Insee a réactualisé récemment les projections de population et de population active. D’ici 2070, un tiers des régions françaises perdraient des habitants et la population active diminuerait à partir de 2040.
Qu’en serait-il dans l’Ouest Breton ? Ces sept Flash Démo présentent les projections démographiques à l’horizon 2050 des territoires d’intervention de l’ADEUPa :

Dans le cadre de son observatoire social, l’Adeupa présente un portrait actualisé du territoire de Brest métropole. Réalisé à partir des données de l’Insee, il donne à voir la dynamique du territoire en termes de population, d’habitat, d’activité et d’emploi, de revenus, d’éducation, de déplacements… Par un jeu de fiches, il permet de lire ces dynamiques à différentes échelles : les 7 grands quartiers de Brest, les 8 communes, la métropole et le Pays de Brest :

Enjeu majeur de l’action publique, la connaissance de la mobilité est depuis plusieurs années agitée par l’émergence de nouvelles sources de données, notamment produites par des acteurs privés et issues de l’usage massif de la téléphonie mobile. Loin de la révolution annoncée, ces données offrent néanmoins une opportunité pour améliorer la compréhension des enjeux territoriaux en la matière, en complément des sources conventionnelles.

Pour l’année 2023-2024, 31 168 étudiants sont inscrits dans l’enseignement supérieur au sein du pays de Brest. Cela traduit une stabilité des effectifs et une poursuite des dynamiques observées précédemment, à savoir la progression des effectifs internationaux, du nombre d’alternants et de la place de l’enseignement supérieur privé. Le volume d’inscrits dans le cycle licence à l’université se contracte à nouveau, même si l’inflexion à la baisse est plus modérée que l’année précédente.

La capacité d’accueil touristique de Brest métropole s’élève à environ 26 500 lits. L’hébergement non marchand, estimé à travers le nombre de résidences secondaires, représente 62 % de ce volume. Concernant l’hébergement marchand, il se caractérise par la prédominance des locations de meublés sur les plateformes et de l’offre hôtelière. Pour cette dernière, la capacité d’accueil a non seulement progressé en 5 ans mais s’est aussi restructurée pour monter en gamme. 

« Que ce soit en termes de bureaux ou de locaux d’activité, un second recul consécutif de l’offre disponible dans le pays de Brest leur fait atteindre le niveau le plus bas depuis dix ans.
Pour les premiers, près de 35 600 m² sont proposés.  Le nouveau repli, moins net qu’un an auparavant, s’explique par un succès des pré-commercialisations métropolitaines sur des livraisons moins conséquentes. Ailleurs dans le pays de Brest, l’offre s’enrichit de biens neufs à Landerneau et anciens à Châteaulin.

En 2050, si les projections démographiques se concrétisent 180 000 personnes âgées de 75 ans ou plus vivraient dans le Finistère, soit 80 000 de plus qu’en 2020. Ces séniors représenteraient alors près d’un Finistérien sur cinq, contre un sur dix aujourd’hui. 

Au 1er semestre 2024, le niveau d’activité déclaré par les chefs d’entreprises interrogés reste orienté à la baisse. Les investissements sont en légère progression, et les effectifs salariés sont majoritairement stables. Le solde d’opinion de la rentabilité reste négatif mais a progressé. Les indicateurs économiques du bassin de Brest sont globalement mieux orientés qu’au niveau régional. Pour les prochains mois, les prévisions des chefs d’entreprises sont plutôt optimistes.

Notre société s’est construite depuis l’après-guerre sur la promesse des « jours heureux » annoncés par le Conseil national de la Résistance. Il s’agissait alors d’ouvrir, pour tous, l’accès aux biens fondamentaux : la santé, l’éducation, la culture, le temps libre… Et de reprendre le chemin du Progrès social, envisagé comme l’émancipation par la construction des solidarités collectives et la reconnaissance du droit de chacun à se réaliser dans ses différences.